Mai 2007
L’opinion de Ric O’Barry
A l’instar des Iles Salomon où un holding financier mena une opération géante du même type, et qui coûta la vie à plus de 25 dauphins rien que lors de l’opération de capture, la République du Panama a décidé d’accéder à la demande de la société Ocean Embassy et de capturer plus de 80 dauphins libres dans ses eaux territoriales.
Lors de ces captures d’une violence inimaginable, chaque dauphin arraché à son milieu naturel en général des mères et leur enfant – entraîne la mort de dizaines dautres autres par noyades dues au stress. De telles captures perturbent par ailleurs gravement l’équilibre écologique en privant les populations libres de leurs femelles reproductrices.
Enfin, en confinant de force et jusqu’à la mort des dauphins sauvages innocents dans des piscines de béton minuscules puant le chlore, on suscite également chez ceux-ci de longues souffrances émotionnelles et psychiques ainsi qu’une mort prématurée.
Merci d’exiger du Président Torrijos de refuser à la compagnie commerciale Ocean Embassy et aux autres sociétés de loisirs spécialisées dans lesclavage de cétacés captifs de procéder à ces actes insensés.
Merci également dinterpeller les ambassades et consulats panaméens dans votre propre pays afin daider la plupart des organisations écologiques locales qui protestent avec la plus extrême énergie contre ce coup de force commercial mais dont le gouvernement ne tient aucun compte.
Le processus se met déjà en place. Ces 80 à 90 dauphins devraient être arrachés à leur milieu naturel et à leur famille pour un vie de clowns affamés et nourris à condition dexécuter leurs shows au cours des cinq prochaines années.
Dici là, la société commerciale Ocean Embassy menée par un ancien dresseur de Sea World, Mark Simmons, a d’ores et déjà traîné en justice l’un de ses détracteurs scientifiques pour mensonges et calomnies. Et ressorti bien sûr l’affaire de Sugar Loaf pour discréditer Ric O’Barry.
Comme à Bruges en Belgique, Port Saint Père en France ou Nagoya au Japon, le dauphin, cest dabord de largent facile gagné sur le dos desclaves par le biais dun afflux nouveaux de touristes et de visiteurs abrutis par une presse complice au niveau international. Combien de journaux français ou belges ont-ils déjà évoqué ce drame dans leurs
colonnes ?
Alors que l’on sanglote (à raison) au Parlement belge sur le sort des bébés phoques, un silence tombal pèse bizarrement sur tout ce qui touche aux dauphins captifs et au massacre annuel des dauphins japonais, dont quelques survivants sont expédiés dans des mouroirs aquatiques pour quelques mois ou quelques années avant
d’y crever et dy être remplacer.
Trop dargent est en jeu, trop demplois et tant pis donc pour les valeurs morales.
Rappelons que ces dauphins capturés légalement selon les lois de Panama pourront donc également être revendus à très haut prix tant en Europe qu’aux USA ou ailleurs dans le monde.
Une véritable aubaine pour les dresseurs en mal de cétacés fraîchement capturés et donc plus résistants, puisqu’on sait que les nés captifs ne font pas long feu au terme de la vie de cauchemar qu’on leur impose.
Pour protester
Pétition
Ambassades et consulats panaméens dans votre propre pays
Lire en anglais la polémique dans la presse de la République de Panama
2015 :
Les manifestations menées par les amis des dauphins avec l’aide de Ric O’Barry ont porté leur fruit : Ocean Embassy a renoncé à son projet criminel peu de temps après.
http://articles.latimes.com/2007/jun/24/world/fg-flipper24
http://www.thepanamanews.com/pn/v_14/issue_13/news_01a.html
A propos de la société Ocean Embassy et de son infect dirigeant, Mark Simmons, qui apparaît dans le documentaire « Blackfish » pour plaider la cause de l’esclavagisme cétacéen :
http://www.cetaceaninspiration.com/blog/2014/3/20/who-is-mark-simmons-and-ocean-embassy